L’éjaculation précoce est aussi appelée éjaculation prématurée. Ce qu’il faut retenir en premier sur le sujet, c’est qu’il ne s’agit pas d’une maladie. Mais il s’agit de la dysfonction sexuelle la plus fréquente chez l’homme bien que peu osent avouer en souffrir. Ce sont environ 20 à 30 % des hommes sexuellement actifs, tous âges confondus, qui en sont touchés. Le problème, c’est que l’éjaculation précoce peut affecter la santé mentale de l’homme et la santé de son couple. Comment y remédier ?
Ce qu’est l’éjaculation précoce
D’abord, l’éjaculation précoce se définit différemment selon les personnes. Le souci peut être sur la durée de l’acte avant l’éjaculation, sur un nombre insuffisant de va-et-vient avant la jouissance ou encore sur le fait que l’homme n’arrive pas à satisfaire sa partenaire. Sinon, à la base, on parle d’éjaculation précoce lorsque celle-ci est répétée et persistante et survient environ une minute suivant la pénétration, mais surtout, sans que cette éjaculation soit souhaitée à ce moment-là. Dans les faits, une éjaculation précoce qui arrive entre 30 et 60 secondes est dite peu sévère, entre 15 et 30 secondes, elle est modérée, mais à moins de 15 secondes après la pénétration et même avant celle-ci, elle est sévère.
Lutter contre l’éjaculation précoce
C’est triste à dire, mais chez la gent masculine, le sujet reste encore tabou. Pourtant, il existe des solutions à ce trouble, des traitements simples et efficaces. Le premier pas pour s’affranchir de cette problématique et pour avoir une vie sexuelle épanouissante, c’est de consulter un psychologue formé aux troubles sexuels ou un sexologue. Le professionnel va d’abord essayer de comprendre si le trouble est primaire, secondaire, situationnel ou se produit en toutes circonstances et avec n’importe quelle partenaire. La solution peut être médicamenteuse ou une rééducation au niveau des pensées et des comportements. Varier préliminaires et caresses et augmenter la fréquence des éjaculations aident également.